D’où nous viennent ces peurs :
- De notre éducation : montrer une faiblesse, de ne pas être assez, de contrarier, de s’affirmer. Ce sont souvent des peurs que nous avons appris à taire.
- De nos environnements géographique, social et culturel : peur de manquer, de souffrir, de mourir.
- De croyances négatives : peur d’être jugé, de ne pas avoir le droit de…,
- De nos expériences : peur de souffrir, de l’échec.
- De notre propre interprétation des évènements : peur de s’exposer, d’agir.
Elles ne sont pas toujours faciles à identifier. Pourtant, les connaitre s’apparente à connaître notre ennemi pour mieux s’en libérer.
Des pistes pour les identifier :
1 – Se poser ces questions :
- « Quel pourrait-être les effets négatifs si j’arrivais à… ? ». Pour reprendre l’exemple de savoir dire non : Si je dis non à mon adolescent pour qu’il ait un scooter, il va se sentir exclu = j’ai peur de lui faire de la peine, qu’il m’aime moins donc je dis oui…
- « Quels sont les effets positifs si je reste dans cette situation ? ». Pour reprendre l’exemple de la fluidité d’expression : Si je sais que je ne m’exprime pas avec fluidité, je ne prends pas la parole, donc je ne m’expose pas = j’ai peur de m’exposer.
2 - Méditer : En méditant sur la situation qui nous pose problème, nous pouvons faire émerger les ressentis générés par cette situation qu’ils soient mentaux ou physiques. Or, les peurs sont des émotions donc génératrices de ressentis (gorge nouée, nœud dans le ventre, pensées négatives.
3 – Se faire aider par un professionnel : Coach, Sophrologue, Psychologue.
Une fois identifiées, il est plus facile de trouver des solutions pour effacer ou transformer ces peurs.
Comment s’en séparer :
- Rester bienveillant envers soi.
En identifiant qu’une peur est à l’origine d’un comportement ou d’un manque d’action laissons à la peur la responsabilité de cette situation tout en activant notre détermination à reprendre la main.
- Se challenger pour les dépasser.
L’idée est de pratiquer la méthode des petits pas. Faire une petite action après l’autre qui nous conduira doucement mais surement vers notre but sans nous décourager.
- Transformer nos peurs en défis.
- Penser à tous ce que nous donnera le fait d’avoir surmonté notre peur.
- Remplacer nos croyances négatives par des croyances positives.
- Substituer les sensations négatives de notre peur par les sensations positives que notre réussite va nous apporter.
- Célébrer nos succès.
Déjà, se féliciter de nos réussites aussi minimes soient-elles et peut-être matérialiser ces réussites par des petites actions symboliques de récompense (un diner, un ciné). Cela revient à reconnaitre ses talents qui est un élément fondamental pour améliorer l’estime de soi.
En résumé, souvenons-nous que :
- Nous pouvons nous rassurer, il y a certainement une raison à nos procrastinations, aux comportements dont nous ne sommes pas fièrs et il y a de grandes chance pour que ce ne soit qu'une peur.
- L'identifier est déjà une bonne partie du travail de fait.
- Il y a toujours des solutions ;-) !